Depuis, la pose de Colin Kaepernick a été largement popularisée. Plusieurs joueurs de football en Europe l’ont reprise à leur compte pour dénoncer la mort de George Floyd. C’est notamment le cas de l’attaquant français de Mönchengladbach, Marcus Thuram.

En 2016, pour protester contre les violences policières aux Etats-Unis, le joueur de NFL Colin Kaepernick pose un genou à terre alors que résonne l’hymne américain. Un geste qui déclenche la fureur du candidat républicain à la présidentielle de l’époque, un certain Donald Trump.

Mais ce geste dépasse désormais largement la pratique sportive. La mort de George Floyd aux Etats-Unis, décédé lors de son interpellation par la police de Minneapolis, a déclenché une vague de manifestations sans précédent outre-Atlantique. A telle enseigne que Donald Trump, plus martial que jamais, menace de faire intervenir l’armée pour rétablir l’ordre.

Police américaine : la culture de la violence
Une semaine après la mort de George Floyd, cet homme noir de 46 ans décédé après que Derek Chauvin, un policier blanc, s’est agenouillé sur son cou pendant plus de huit minutes, des centaines de milliers d’Américains dénoncent les brutalités policières et le racisme.

Ces manifestations sont le théâtre de répressions parfois violentes (on a pu voir la Maison-Blanche quasiment cachée par un nuage de gaz lacrymogène) mais également de scènes de soutien des policiers aux manifestants. Soutien qu’ils expriment en mettant un genou à terre, reproduisant le geste de Colin Kaepernick.

Ce geste du genou à terre (traduit par l’expression « take a knee ») a également eu pour conséquence d’apaiser les rassemblements en hommage à George Floyd alors que le président américain Donald Trump souffle sur les braises. Ce dernier a ainsi intimé aux gouverneurs d’être « plus durs » pour contenir les manifestations.