Un spectacle numérique baptisé « Chuchotis et brouhaha » sera projeté sur la place de la cathédrale à Bordeaux, et remplacera le traditionnel sapin de Noël géant

On attendait avec impatience ce qui allait remplacer le traditionnel sapin de Noël de la place Pey-Berland à Bordeaux. Il s’agira d’un spectacle numérique. Baptisé « Chuchotis et brouhaha », il sera projeté sur la place de la cathédrale, a annoncé lundi soir la mairie de Bordeaux.

Le maire écologiste Pierre Hurmic avait annoncé en septembre son refus d’installer sur la place Pey-Berland le traditionnel sapin de Noël pour les Fêtes, qu’il avait qualifié d’ « arbre mort ». Cette décision avait suscité un tollé du côté de son opposition et d’une partie de la population. Une pétition sur internet réclamant le retour du sapin a récolté à ce jour près de 17.000 signatures.

« Une illumination féerique d’animations déclenchées de manière interactive »

Le projet qui habillera la place Pey-Berland « se compose d’une illumination féerique d’animations déclenchées de manière interactive », d’un « habillage peint au sol représentant une marelle géante et d’une projection vidéo mapping » sur la cathédrale, a expliqué la mairie dans un communiqué. Cette mise en lumière, proposée par le collectif local Organ’Phantom, est programmée du 13 décembre au 3 janvier, de 18 h à 21 h.

Le nouveau projet « pour s’adapter au contexte sanitaire, a été pensé pour éviter la station longue (déambulation le long de la cathédrale, avec des boucles de projection courtes de 5 minutes) », a précisé la mairie.

Des sapins en pot dans les écoles

Le budget de cette opération est de « 60.000 euros tous frais confondus, honoraires des artistes, frais techniques, gardiennage », a précisé la ville, assurant qu’il s’agit d’une « dépense neutre », un « reliquat du budget illuminations ».

La centaine d’écoles maternelles et publiques bordelaises ne sera pas pour autant privée de sapin : elles en recevront chacune un spécimen d’environ 1,80 m livré en pot. « A la rentrée, ils seront récupérés pour être replantés », d’après la municipalité.

Quant au sapin de 19 m de haut qui était promis à la ville de Bordeaux, il a été acquis par la commune corrézienne de Malemort au nom de la défense de la filière forestière de ce département, où l’arbre a poussé.