Le plus excentrique des lords anglais, Alexander Thynn, marquis de Bath, est décédé le 7 avril, emporté des suites du coronavirus. Il laisse derrière lui une immense fortune, une vaste propriété où vivent encore ses multiples conquêtes amoureuses. Ce qui déplaît fortement à son héritier, nouveau marquis de Bath.

Elles pleurent leur homme, le marquis de Bath, Alexander Thynn, décédé à 87 ans du coronavirus, le 7 avril dernier. Solidaires dans leur peine. Unies dans leur souffrance. Elles ont partagé son amour et son lit sans aucune jalousie. Elles, ce sont ses maîtresses vivant encore dans sa vaste propriété de Longleat, à l’ouest de Londres et que le fils d’Alexander veut chasser des lieux au plus vite des lieux. Sans aucune pitié pour leur avenir…

Ceawlin désormais nouveau marquis de Bath, ne supportait pas en effet pas la vie dissolue de son géniteur. Aujourd’hui, à la tête du domaine familial, il ne veut plus entretenir le harem familial et ne veut surtout pas croiser les conquêtes de son père sur les quatre mille hectares de bois, de jardins, de maisons qu’abritent les lieux. A l’inverse de son père, il déteste la polygamie. Les excès. Il se veut un homme de devoirs, de principes, respectueux de la reine Elizabeth II. Alors que l’Angleterre se remet à peine des scandales Epstein et des caprices de Meghan, le nouveau marquis de Bath rêve de paix et quiétude.

Le nouveau marquis de Bath ne veut pas entretenir le harem de son père
Il sait que son père, dont la fortune était estimée en 2009 à 182,5 millions de livres sterling, était un amant excentrique. Ce dernier s’est toujours montré généreux avec ses dames et les logeait gracieusement dans sa propriété allant de l’une à l’autre en fonction de ses désirs et de ses envies. Pour ne pas s’embrouiller dans leurs prénoms trop compliqués à retenir, le marquis les avait toutes affublées d’un numéro… Elles ne s’en offusquaient guère.

Certaines vivent dans ce domaine depuis plus de vingt ans et se sont habituées à cette existence paisible et… luxueuse. La disparition de leur donateur, à qui on prête plus de 75 maîtresses, vient semer le trouble dans la routine de la communauté. Toutes savent que Ceawlin, le fils d’Alexander, veut leur peau. Alors elles ont commencé à évoquer leur sort dans la presse. Peut-être pour l’émouvoir. En appeler à son aristocratique clémence.

« C’est moi qui ai eu la plus longue relation, la plus émotionnelle, la plus sexuelle », raconte, par exemple, Amanda Doyle, 55 ans, au Daily Mail. Elle se souvient de sa rencontre avec son « âme sœur » il y a vingt-trois ans à une soirée Tommy Hilfiger. Pour lui, elle a tout quitté et s’est installée dans une des nombreuses bâtisses du lieu. Sans trop se faire prier quand même. De son côté, Trudi Juggernauth-Sharma, la numéro 68, 60 ans, prétend être la « maîtresse favorite » et la dernière que le marquis continuait à voir ces derniers mois. Mais il est fort peu probable que leur grand amour les ait couchées sur son testament. Ces dames vont devoir boucler leurs valises au plus vite. Tout a une fin, malheureusement…