Angelina Jolie a publié, le 09 avril, une nouvelle tribune dans les colonnes du Times Magazine pour alerter le monde sur le danger du confinement pour les enfants en proie à des risques de maltraitance.

Angelina Jolie écrit régulièrement des tribunes dans les colonnes duTime Magazine. Le 8 mars dernier, c’était à l’occasion de la Journée Internationale des femmes qu’elle avait écrit un long texte. Elle y rendait hommage à ses filles, Zahara (15 ans), Shiloh Nouvel (13 ans) et Vivienne Marcheline (11 ans). Elle évoquait des épreuves que ses filles avaient dû traverser ces derniers mois.

Deux d’entre elles ont en effet été opérées. “J’ai passé ces deux derniers mois à l’hôpital où ma fille aînée a subi plusieurs chirurgies, et il y a quelques jours c’est sa jeune soeur qui a été opérée de la hanche” écrit Angelina Jolie.

Si l’actrice de Maléfique ne dit rien de l’identité des deux filles qui ont dû subir des interventions, elle témoigne de la solidarité dont elles ont fait preuve pour se soutenir. “J’ai observé mes filles prendre soin les unes des autres. Ma benjamine a étudié le comportement des infirmières avec sa soeur et a ensuite aidé lors de l’opération suivante. J’ai vu comment chacune de mes filles a mis facilement tout de côté afin faire de ses soeurs sa priorité, comment elles étaient heureuses d’être au service de ceux qu’elles aiment.”

“Le stress à la maison augmente”
Très inspirée, Angelina Jolie l’a été de nouveau pour aborder le sujet de l’impact du coronavirus sur les enfants dans le monde, ce 9 avril dans le même magazine. Ambassadrice à l’Unicef, l’actrice a tenu à tirer la sonnette d’alarme quant aux répercussions auxquelles peuvent faire face les jeunes générations : “Nous savons que le stress à la maison augmente le risque de violences domestiques. Isoler une victime de sa famille et ses amis est une tactique de contrôle bien connue des agresseurs, ce qui signifie que la distanciation nécessaire pour stopper le Covid-19 en est une qui alimentera par inadvertance l’augmentation des traumatismes et des souffrances d’enfants vulnérables.“, a-t-elle écrit, visiblement très inquiète.

Nous rappelons que dans tous les cas de suspicion de maltraitance, il faut appeler le 119 (Allô Enfance en Danger).