Les États-Unis sont passés mardi à la vitesse supérieure face à la pandémie de coronavirus qui a atteint la barre des 100 morts dans le pays. Des sommes faramineuses vont être débloquées pour tenter de sauver l’économie.

Un ensemble d’aides sera apporté aux entreprises et ménages les plus affectés par la pandémie, de l’ordre de 850 à 1000 milliards de dollars.

Selon l’administration américaine, une grande partie de ses fonds serait composée d’aides aux entreprises et l’autre d’allègements fiscaux temporaires. 50 milliards de dollars seraient directement alloués à l’industrie des transports aériens qui est frappée de plein fouet. Faute d’assistance rapide, les géants du transport aérien comme American, United, Delta et Southwest Airlines vont devoir mettre à pied des dizaines de milliers d’employés. Les aéroports américains ont pour leur part approché la Maison blanche pour 10 milliards de dollars d’aides.

Le Président Trump aimerait inonder l’économie de liquidités. Un moyen rapide et simple de le faire serait de suspendre les prélèvements automatiques obligatoires sur les salaires au titre des cotisations sociales. Un autre moyen serait, comme en 2009, que le Trésor envoie des chèques aux Américains pour qu’ils dépensent davantage.

Une première loi portant sur 100 milliards de dollars pour financer entre autres un système temporaire d’assurance chômage pour les salariés victimes du covid-19 est toujours en discussion au Congrès. Une première version adoptée vendredi par la Chambre des représentants a dû être modifiée sous la pression des entreprises qui la jugeaient trop coûteuse. Le Sénat devrait s’en saisir cette semaine.