Alors que des appels ont vu le jour sur les réseaux sociaux pour une première manifestation post-confinement
Avec le déconfinement, ces derniers jours, la crainte d’une deuxième vague du mouvement des « gilets jaunes » avait mis en alerte les autorités. Sur les réseaux sociaux, certains ont en effet appelé à des manifestations dès ce samedi. C’est le cas à Toulouse et Montpellier, où les préfets viennent de prendre des arrêtés d’interdiction de toute nouvelle manifestation.

« Compte tenu de l’état d’urgence sanitaire en vigueur, de l’interdiction de tout rassemblement sur la voie publique de plus de 10 personnes », et parce que « la Haute-Garonne constitue une zone de circulation active du virus », a expliqué dans un communiqué le représentant de l’Etat en Haute-Garonne, Etienne Guyot. Et d’ajouter que « toute personne manifestant dans la zone d’interdiction s’exposera à une contravention de 4ᵉ classe, soit 135 euros d’amende ».

« Les circonstances particulières liées aux mesures nécessaires pour faire face à l’épidémie de Covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, ainsi que l’existence de risques de trouble à l’ordre public et à la sécurité publique », justifient cette ineterdiction, a fait valoir le préfet de l’Hérault.

A Montpellier, l’appel à manifester indiquait comme point de rendez-vous la place de la Comédie, quand pour Toulouse il était fixé devant l’hôpital Purpan, « pour continuer à soutenir les soignant-e-s et les premières de corvée».
Le préfet de l’Hérault Jacques Witkowski a aussi interdit le rassemblement organisé dimanche par les mouvements la Ligue du Midi, Action française et les volontaires pour la France.