Dans 6 mois jour pour jour, le 3 novembre prochain, doit se tenir l’élection présidentielle aux États-Unis. Mais est-ce que ce scrutin pourra être maintenu alors qu’une deuxième vague de l’épidémie de coronavirus pourrait toucher le pays à l’automne ? Pour permettre aux Américains d’élire leur 46e président, les défis à relever sont immenses et les camps politiques divisés sur la voie à suivre.

« Les Américains ne devraient pas avoir à choisir entre leur droit de vote et leur santé », a déclaré Michèle Obama. Afin de garantir la sécurité sanitaire des électeurs le 3 novembre prochain, l’ancienne première dame et les démocrates mènent une vaste campagne pour généraliser le vote par correspondance.

Mais cette solution pose plusieurs défis : envoyer des bulletins spécifiques par la poste accompagnés d’une enveloppe pré-affranchie, se doter de machines capables de traiter les votes par courrier, ainsi que l’embauche d’employés supplémentaires sont autant de coûts qui pèseraient lourd sur les caisses des États, en charge de l’organisation du scrutin. Sans parler du fait que les autorités n’ont pas connaissance des adresses postales d’un certain nombre d’électeurs.

Donald Trump et les républicains sont catégoriquement contre le vote généralisé par correspondance, une option qui faciliterait, selon eux, les fraudes.