Votre chevelure accuse un petit coup de mou ? Pas de panique, voici 6 astuces pour lui redonner énergie et vigueur en un rien de temps.
En 2021, 62 % des femmes ont opté pour des cheveux plus longs*. Le hic : avec l’âge, les baisses de tonus ou les expositions aux UV et à la pollution, la chevelure perd vite de sa vitalité. Heureusement, en intégrant quelques gestes supplémentaires à sa routine habituelle, tout rentre dans l’ordre !
1 / Stimuler le cuir chevelu avec un gommage
Pourquoi ça marche ?
On oublie souvent que le cuir chevelu c’est de la peau. Comme pour le visage et le corps, réaliser une exfoliation régulière permet de le débarrasser des cellules mortes, d’éliminer les particules de pollution et les résidus de produits coiffants qui sont souvent emprisonnés en racines. Mieux aéré, le cuir chevelu est en meilleur santé et les cheveux poussent plus résistants.
En pratique
Pour un cuir chevelu normal, exfoliez 1 fois par semaine. S’il est fragile, 1 fois par mois, et s’il regraisse vite, 2 fois par mois.
2 / Nourrir la racine avec des compléments
Pourquoi ça marche ?
Modes de vie actuels et alimentation n’apportent pas suffisamment de nutriments au bulbe capillaire. Les compléments alimentaires pallient ces carences en fournissant des vitamines, en particulier celles du groupe B, qui consolident la fibre et dopent la synthèse de kératine.
En pratique
Le cheveu poussant de 1 cm par mois, une cure d’au moins 3 mois est recommandée.
3 / Revitaliser la pousse avec un massage
Pourquoi ça marche ?
Tout d’abord le massage stimule la micro-circulation, ce qui aident les cheveux à croître plus forts et plus résistants. Mais ce type de gestuelle agit aussi comme anti-stress, elle apaise les tensions parfois à l’origine des phénomènes de chute.
En pratique
Sur cheveux secs, appliquez raie par raie une huile ou un sérum. Massez le cuir chevelu du bas vers le haut, les mains à plat de chaque côté du crâne, en faisant des mouvements circulaires. Puis réalisez des points de pression de la nuque vers le front. Laissez poser le soin selon le temps indiqué, rincez et procédez à votre shampooing.
4 / Réparer les longueurs avec de la kératine
Pourquoi ça marche ?
La kératine est l’un des constituants du cheveu. Cette protéine protège la fibre des agressions et la renforce en cimentant les écailles entre elles, pour rendre la surface moins fragile. Ses ennemis : chaleur, brossage et coloration qui la mettent à mal. Heureusement vous pouvez combler le manque grâce à des shampooings qui en contiennent.
En pratique
Appliquez sur cheveux mouillés, faites mousser puis massez mèche à mèche pour bien répartir le produit. Laissez poser 1 à 2 minutes puis rincez abondamment.
5 / Renforcer les pointes avec un masque
Pourquoi ça marche ?
Frottements répétés contre les épaules et déshydratation malmènent particulièrement cette zone du cheveu. Un seul mot d’ordre pour éviter la formation de fourches : prévention. Pour cela misez sur des masques nourrissants à base d’huile ou de beurre végétaux comme le beurre de karité pour une action réparatrice et lissante maximale.
En pratique
Après chaque shampooing, sur cheveux humides, appliquez le masque sur les pointes en malaxant bien. Laissez poser au moins 5 minutes puis rincez à l’eau claire.
6 / Effectuer un séchage doux de ses cheveux en 3 étapes
- Pré-sécher à la microfibre. Plus respectueuse des cheveux que les serviettes en éponge, cette matière ultra-absorbante évite frisottis et fourches.
- Utiliser un soin thermoprotecteur. A appliquer sur les longueurs bien essorées, pour créer un bouclier anti-agressions et préserver ainsi leur hydratation.
- Baisser la température. Un séchage trop chaud ouvre les écailles des cheveux, les rend cassants et parfois même mousseux.
L’experte nous répond
Quels sont les principaux facteurs affaiblissants ?
On peut les regrouper en quatre catégories. Les facteurs externes, comme les UV, la pollution, qui abîment la tige pilaire en elle-même. Les agressions chimiques, entraînées par les produits de coloration ou l’utilisation de soins non adaptés. Les agressions mécaniques, engendrées par la chaleur ou les tractions du brushing. Et enfin, les facteurs dits endogènes – stress, variations hormonales, carences alimentaires, etc. – qui attaquent le follicule pileux.
Les changements de saison ont-ils un rôle clé ?
Ce ne sont pas tant les changements de saison qui ont une incidence, mais la modification de nos habitudes. Par exemple, la chute et le coup de mou capillaire, qui sont souvent observés en automne, sont la conséquence directe de l’été. A cette période, les cheveux sont très exposés aux UV, agressifs pour la fibre. Mais c’est aussi la saison où l’on synthétise plus de vitamine D, qui dope la pousse des cheveux et donc, logiquement, leur chute 2 mois après.