Le pays, où un couvre-feu nocturne a été instauré et les écoles sont fermées, compte officiellement 7 morts pour 87 cas confirmés.

Ibrahim Boubacar Keïta a détaillé des mesures qui coûteront au moins 500 milliards de FCFA au “gouvernement d’un pays pauvre, acculé sur d’autres fronts”, a-t-il souligné, en référence notamment à la lutte contre les groupes jihadistes.

Parmi les mesures instituées en direction des couches les plus fragiles de la population figurent la prise en charge par l’Etat des factures d’électricité et d’eau des plus démunis pour les mois d’avril et de mai, et la diminution pendant trois mois des taxes sur les produits de première nécessité, notamment le riz et le lait.

Le gouvernement va également distribuer 56.000 tonnes de céréales et 16.000 tonnes d’aliments pour le bétail, et accorder des exemptions fiscales aux entreprises touchées par la crise, a indiqué le président malien.

Par ailleurs, le gouvernement examine, avec l’avis du Conseil scientifique, la possibilité d’isoler Bamako, épicentre de l’épidémie, du reste du territoire.
Le président malien a également annoncé, dans le cadre du programme Un Malien, un masque, l’arrivée la semaine prochaine à Bamako d’une commande spéciale de 20 millions de masques lavables.

(BBC)