Le PSG s’est qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions, mercredi soir, grâce à sa victoire 2-0 contre Dortmund. A huis clos, mais pas tout à fait sans supporteurs.

Neymar était particulièrement attendu. Il a mis un peu de temps à s’y mettre, frôlant la blessure à l’épaule sur un plongeon un peu trop accentué, mais c’est bien lui qui a allumé la lumière. Trois minutes après une immense occasion gâchée par Cavani – ou sauvée par Burki, si on veut être gentil –, Neymar a ouvert le score d’une tête plongeante (28e), pas loin d’être la première de sa carrière. Il a aussi montré l’exemple en faisant largement sa part du boulot défensif, efforts qu’il a d’ailleurs payés en seconde période. Au départ de l’action menant but du break, signé Bernat (45e+1), il a pris sa revanche sur les deux dernières saisons.

Froid dedans, chaud dehors

Voir se disputer un match de cette importance à huis clos est un crève-cœur quand on aime le sport. Le genre de truc qui inhibe les émotions, que l’on soit sur le terrain ou devant sa télé. Mais les Parisiens ont tout de même pu compter sur leurs supporteurs, qui avaient promis de pousser avec les moyens du bord et qui ont largement tenu parole. Ils étaient quelque 3.000 aux portes du Parc. On les a entendus hurler, parfois en décalé, sur chaque action chaude.

Les Parisiens vont donc enfin voir les quarts, quatre ans après. Enfin, normalement. Il est difficile de se réjouir complètement, tant l’avenir immédiat de la compétition semble incertain.