La direction du célèbre parc vendéen affirme avoir reçu le feu vert du gouvernement pour recevoir à nouveau des visiteurs. Mais l’information n’a pas encore été confirmée par le secrétariat d’Etat au Tourisme.

Le Puy du Fou pourra-il rouvrir le mois prochain ? Oui, à en croire le président du Grand Parc, qui affirme avoir appris la nouvelle auprès du “secrétaire d’Etat au Tourisme Jean-Baptiste Lemoyne, lui-même informé par le président de la République”. Cette décision “rétablit l’équité entre les restaurants et les sites de loisirs”, a commenté Nicolas de Villiers, jeudi 21 mai, tout en précisant que la réouverture aurait lieu le 11 juin. Contactée par l’AFP, la porte-parole du secrétaire d’Etat précise pourtant qu’à sa connaissance, “aucune décision n’a été encore prise” dans ce dossier.

Lors d’un débat au Sénat, mardi, Jean-Baptiste Lemoyne avait évoqué la possibilité d’une réouverture au 2 juin des parcs à thème situés en zone verte, tel Le Puy du Fou, et promis “une réponse définitive” la semaine prochaine. Selon la direction du parc, le président de la République a tranché et pris la décision de rouvrir à cette date les sites situés en zone verte, lors du conseil de Défense.

Le parc vendéen a fixé sa date de réouveture au 11 juin, le temps de mener à bien sa préparation logistique.

 

“Une décision naturelle et légitime”, selon le parc

Ces derniers jours, le fondateur du parc Philippe de Villiers était monté au créneau pour obtenir une date de réouverture auprès de l’exécutif. Il avait notamment dénoncé “une fermeture punitive”, au cours d’un entretien à Ouest France. “C’est une décision qui nous paraît naturelle et légitime qu’on puisse ouvrir à partir du 2 juin”, a réagi Nicolas de Villiers, soulignant que “2 500 personnes vont pouvoir reprendre le travail, et autour du Puy du Fou, il y a 4 500 emplois indirects”. Le Puy du Fou ouvrira “avec des mesures de sécurité sanitaire qui sont validées main dans la main avec l’État, c’est un Puy du Fou adapté la situation”, a-t-il assuré.

Parmi les mesures sanitaires mises en place, le parc prévoit notamment de “réduire les capacité d’accueil des différents spectacles” et des distances barrière. Les équipes seront équipées de masques et une restauration adaptée remplacera le buffet. Par ailleurs, un médecin et une équipe médicale formés à la détection et à la gestion du Covid-19 seront “présents quotidiennement sur notre site”, précise encore le communiqué.

Interrogé sur les conséquences financières causées par la fermeture du site, dans le contexte de la crise du Covid-19, alors qu’il aurait dû rouvrir en avril, le président du Grand Parc fait état de “pertes importantes de plusieurs millions” d’euros. Le parc d’attractions vendéen avait attiré plus de 2,3 millions de visiteurs en 2019.