Les Bassins de Lumières, espace culturel immersif qui doit doter Bordeaux du “plus grand centre d’art numérique au monde”, ouvriront leurs portes le 10 juin, avec près de deux mois de retard en raison de la crise du coronavirus, a annoncé mercredi la Ville.

L’ouverture se fera “dans le respect des normes sanitaires : limitation du nombre de visiteurs, réservations internet par créneaux horaires, port du masque obligatoire pour les visiteurs et employés ou encore application stricte de dispositions d’hygiène et de gestion des flux”, a précisé la mairie de Bordeaux dans un communiqué.

Les Bassins de Lumières proposeront des oeuvres des peintres Gustav Klimt et Paul Klee projetées, grâce à 95 vidéoprojecteurs et 120 km de fibre optique, sur 12.000 m2 de surface dans l’imposante base sous-marine, bâtie par les Nazis durant la Seconde guerre mondiale.

L’espace, atypique et monumental, consiste en quatre bassins d’eau de 110 m de long et 12 m de haut et franchissables par des passerelles pour favoriser une déambulation libre pendant que les oeuvres numériques sonorisées sont projetées sur les murs et d’autres supports et se reflètent sur la surface liquide.
Ce centre d’art numérique est géré par l’organisme privé Culturespaces, qui pilote déjà L’Atelier des lumières à Paris et les Carrières de lumières aux Baux-de-Provence.