Ce mardi 14 juillet, Emmanuel Macron s’est adressé aux Français, non plus à travers un discours solennel et hiératique, mais lors d’une grande interview accordée à TF1 et France 2. Le chef de l’Etat a été interrogé pendant plus d’une heure, à partir de 13h15, par Léa Salamé et Gilles Bouleau.

Le président s’est s’exprimé sur le plan de relance économique, la crise sanitaire du Covid-19 qui n’est toujours pas derrière nous, les accords sur les salaires pour les soignants trouvés dans le cadre du Ségur de la Santé, la réforme des retraites relancée, mais aussi sur le remaniement ministériel, qui fait l’objet de critiques de l’opposition et d’associations féministes.

La question du remaniement. Durant son interview, Emmanuel Macron a évoqué le remaniement du gouvernement, et notamment le départ d’Édouard Philippe. “En 2017, lorsque j’ai été élu, j’ai fait le choix de nommer un responsable politique qui était peu connu des Français et des Françaises, qui n’avait pas fait campagne avec moi, c’était inédit dans la cinquième république. Il a dirigé avec beaucoup de courage, de détermination, durant trois ans. Changer de Premier ministre ne signifie pas ne pas reconnaître tout ce travail.” Avant de poursuivre et d’évoquer le nouveau Premier ministre : “Jean Castex, c’est un élu de terrain, d’une ville de taille plus réduite, c’est quelqu’un qui a une culture du dialogue social.” Le président a également évoqué la parité du nouveau gouvernement.

La France prête à affronter une seconde vague potentielle. Interrogé sur l’épidémie de coronavirus et sur une potentielle nouvelle vague, Emmanuel Macron a affirmé : “Nous avons réussi à endiguer le virus, et retrouver une vie presque normale. Aujourd’hui, nous avons des certitudes. Nous avons des signes que ça repart quand même. Face à cela, nous devons prévenir et nous préparer. La meilleure prévention, ce sont les gestes barrière. Il faut continuer de les appliquer.” Le président souhaite que, “dans les prochaines semaines, on rende le masque obligatoire dans tous les lieux publics clos.” En cas de seconde vague, la France sera prête. “On sait ce qu’on consomme de masques, de respirateurs, de médicaments. Nous avons à la fois les stocks et les approvisionnements qui sont sécurisés.” Le reconfinement se ferait localement. En cas de découverte d’un vaccin par Sanofi, la France sera parmi les premiers pays servis.

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