Le préfet des Alpes-Maritimes est prêt à autoriser l’accès aux plages pour la baignade et la promenade, si les maires en font la demande.

À la plage dès ce week-end ? Les habitants d’une partie de la Côte d’Azur veulent y croire après l’annonce par la préfecture des Alpes-Maritimes d’une réouverture possible des plages pour les promenades et les baignades ou des sports individuels, sous réserve de l’acceptation d’un dossier présenté par les municipalités.
« J’ouvrirai, après examen des dossiers qui me seront proposés, les plages dont les maires demanderont l’ouverture », a déclaré le préfet Bernard Gonzalez sur France Bleu Azur. « On va partir dans un premier temps vers une utilisation des plages qu’on appelle dynamique, c’est-à-dire pour la promenade et l’accès à la mer pour les pratiques sportives individuelles ».

« Il ne s’agit pas d’envisager une utilisation de la plage traditionnelle, avec bronzing, pique-nique et autre », a-t-il complété. Le bronzage serait de toute façon sans doute impossible, puisque Météo France prévoit, pour le moment, des « pluies éparses » sur le département le week-end prochain.

« Pas de dérogation accordée à cette heure »
« Il y aura possiblement réouverture ce week-end à la condition que l’on reçoive des dossiers avant et qu’ils soient étayés », a-t-on aussi ajouté dans l’entourage du préfet, précisant qu’il n’y avait « pas de dérogation accordée à cette heure ». « L’idée en effet est de ne pas permettre les activités statiques sur les plages : juste permettre qu’on les traverse pour aller nager et faire une activité physique », a-t-on ajouté de même source.
Dès lundi, le maire LR de Nice Christian Estrosi s’était réjoui sur Twitter « de l’accord trouvé avec le préfet […] pour la promenade et la pratique sportive individuelle ».

Plusieurs maires des Alpes-Maritimes (mais aussi d’autres départements du littoral) demandent la réouverture des plages, fermées depuis le 17 mars, pour permettre aux riverains de faire de l’exercice. Le ministère de l’Intérieur avait annoncé jeudi des possibilités au « cas par cas » et sous réserve de l’accord du préfet, de même que pour les lacs et les autres plans d’eau.