Aucun confinement n’a été ordonné en Russie, mais de nouvelles mesures de restriction, notamment la fermeture des frontières à partir de lundi 30 mars.

La gestion de la crise de l’épidémie, de son bilan humain, par Vladimir Poutine, est-elle plutôt limpide ou opaque ? “On constate progressivement un changement de ton des autorités russes. Vladimir Poutine lui-même a enfilé le costume de médecin-chef de la Russie en visitant un hôpital, puis a finalement reconnu que le pays ne serait probablement pas épargné par l’épidémie. Les restaurations, magasins non essentiels et parcs sont désormais fermés”, indique le journaliste Luc Lacroix, en duplex depuis Moscou (Russie).

Le bilan officiel fait état de 1 200 cas
Le pays est en vacances pour une semaine. Il y a moins de monde que d’habitude dans les rues de Moscou, mais toujours plus qu’en France, car ici, toujours aucun confinement généralisé n’a été ordonné. On pense toujours que le menace vient de l’étranger. La dernière mesure le montre bien : la fermeture encore plus stricte des frontières. Officiellement, le pays compte un peu plus de 1 200 cas, mais un haut responsable a lui-même reconnu que ce chiffre était probablement sous-estimé par manque de tests. Pour nous, journalistes, il est très difficile de savoir ce qui se passe vraiment dans les hôpitaux russes”, conclut-il.