Bruno Paluteau, le candidat du Rassemblement National à la mairie de Bordeaux (Gironde), a fait de la “démétropolisation” de la ville une priorité.

À l’approche du premier tour des élections municipales à Bordeaux (Gironde), Bruno Paluteau, le candidat du Rassemblement National, est à la traîne dans les sondages, où il oscille entre 5% et 6% selon les enquêtes d’opinion, le dentiste de profession lance « un appel vibrant à ces électeurs orphelins de Nicolas Sarkozy et François Fillon, qui sont déboussolés ».

Le candidat RN se présente comme l’alternative patriote souverainiste nationale « face à une alternative mondialiste macroniste, représentée par Nicolas Florian et Thomas Cazenave », qu’il apparente à « des jumeaux de la vie politique bordelaise ».

Outre le volet sécuritaire sur lequel il insiste (développement de la vidéosurveillance, augmentation des effectifs, armement de la police municipale), Bruno Paluteau pense que l’amélioration du cadre de vie des Bordelais passera par une « démétropolisation ».
Cela permettrait de désengorger la ville, qui est asphyxiée, submergée de voitures, de circulation, de pollution, et de nous permettre d’avoir une ville qui ressemblerait à un village. C’est notre proposition : nous voudrions transformer nos quartiers en villages.
Pour le candidat du Rassemblement National, les problématiques liées à l’immobilier, à l’environnement ou encore aux mobilités et à l’emploi sont liées à la concentration des richesses dans la ville de Bordeaux.

« Il faut revitaliser les campagnes », prône Bruno Paluteau, même s’il n’explique pas concrètement comment il pourrait mener à bien cette proposition politique.

Source: actubordeaux