Toute la planète football aura les yeux rivés vers Doha, vendredi. A partir de 16 heures, se déroulera en effet le tirage au sort de la Coupe du monde. Les 29 nations qualifiées et les sept autres qui se disputeront les trois derniers derniers billets pour le Qatar seront à son issue fixées sur leur sort.

 

Trois mois après l’énorme raté de l’UEFA lors du tirage au sort des huitièmes de finale de la Ligue des champions, un deuxième tirage autant dû être refait après une grossière erreur de Giorgio Marchetti, le secrétaire général de l’instance européenne, les préposés au tirage n’auront pas le droit à l’erreur. Et ce d’autant plus que la FIFA a elle aussi connu par le passé un loupé mémorable.

La machine s’est enrayée

En 1982, le tirage au sort de la Coupe du monde vira à la catastrophe. La première polémique intervint avant même le samedi soir fatidique lors de la désignation des six têtes de série. Après moult négociation, outre l’Espagne, le premier chapeau est finalement réservé aux cinq équipes vainqueurs de l’épreuve et qualifiées – Italie, Allemagne, Angleterre, Brésil et Argentine -, provoquant la colère des Français, présents dans le chapeau 3.
Supervisé par Sepp Blatter, secrétaire général de la FIFA, le tirage au sort utilise un système de machines à loteries totalement inédit. Le ton est donné dès la première boule tirée, la Belgique, initialement placée dans le groupe I alors qu’elle devait aller dans le groupe III, celui du Brésil, afin d’éviter que deux équipes sud-américaines soient dans le même groupe. Une précaution oubliée par Sepp Blatter lui-même. Et l’erreur se reproduit avec l’Ecosse, placée dans le chapeau IV par l’un des enfants préposés au tirage alors qu’elle devait aller dans le chapeau VI.
Plus problématique, l’une des machines s’enraya au moment d’expulser l’un des mini-ballons contenant le papier avec le nom de l’équipe, la boule restant bloquée avant de s’ouvrir, provoquant un moment de panique. Un raté qui allait sonner le glas de l’utilisation des machines…