Warner Music vient de s’offrir un «frenchie» qui fait danser le monde entier. À 53 ans, le DJ David Guetta a accepté de céder son «œuvre» prolifique à la major et empoché un gros chèque au passage. Dans le sillage d’un Bob Dylan, qui a cédé l’intégralité de son catalogue à Universal Music Publishing pour 300 millions de dollars en décembre dernier. Ou encore du chanteur américano-canadien Neil Young.

Le DJ français a vendu tous ses morceaux enregistrés durant les deux dernières décennies, ainsi que ses futurs titres, moyennant plus de 100 millions de dollars, selon le Financial Times.

Flambée des prix
Relancée par le streaming, l’industrie de la musique a de nouveau le vent en poupe, les prix flambent et incitent les artistes à céder leurs droits. De leur côté, les majors et les fonds d’investissement y voient l’opportunité de se constituer des revenus sur le long terme. À chaque utilisation d’une chanson dans une publicité, un film ou même sur les réseaux sociaux tels Instagram, TikTok, YouTube, Twitch… ils touchent des royalties.

Pour l’icône française du clubbing, figure des soirées parisiennes, au Palace et aux Bains Douches dans les années 90, devenu l’idole des nuits d’Ibiza, c’est la consécration. Grâce à ses collaborations avec des stars telles que Rihanna, Justin Bieber, ou Bruno Mars, David Guetta est devenu un poids lourd international de l’industrie musicale. Le Français a écoulé 50 millions de disques et cumule à ce jour 14 milliards de streams. Il est le 8e artiste le plus écouté au monde par les utilisateurs de Spotify.