Lors de sa dernière allocution, le président de la République a appelé à la mobilisation collective. Certaines entreprises de textile ont donc décidé de réduire leur production habituelle pour se concentrer sur la fabrication de masques de protection.

L’heure est à la solidarité. Face à la pandémie qui touche la France, et l’ensemble de la planète, l’industrie de la mode se mobilise. Dans l’Hexagone, mais aussi en Italie, des industriels de textile mettent à profit leurs usines pour produire de nombreux masques de protection, qui manquent cruellement aux personnels de santé. C’est le cas notamment de la marque française de sacs recyclés et personnalisables, « L’indispensac ». Après avoir conçu un prototype validé par la Direction générale de l’armement, leur prestataire, les Tissages de Charlieu, consacre désormais toute leur production à la fabrication de masques lavables. L’objectif ? Réussir à atteindre cent mille unités par jour. Pour s’en procurer, il suffit de répondre aux questions de ce formulaire, la marque vous contactera le plus rapidement possible en fonction des urgences sanitaires.

 

Un cahier des charges accessible à toutes les entreprises

« Nous transférons toutes les infos à l’ensemble de l’industrie textile française pour que nous puissions tous nous mobiliser et offrir une capacité plus élevé possible », a écrit, sur Linkedin l’entreprise. Suite à ce post, de nombreux acteurs de l’industrie du textile ont annoncé prendre le même chemin. Au total, près d’une centaine d’usines se sont regroupées pour réfléchir ensemble à des solutions. Certaines se disent prêtes à livrer gratuitement, une partie des salariés envisagent même de travailler bénévolement. Les cahiers des charges pour la réalisation des masques de protection sont disponibles sur le site DEFIMODE.org, et donc accessibles à toutes les entreprises.

En Italie, le groupe Miroglio, avec à sa tête des marques comme Elena Mirò, confectionne depuis le jeudi 12 mars des masques chirurgicaux en coton hydrofuge. Depuis, plus cent mille masques ont été livrés dans la région du Piémont. Et six cent mille autres sont en cours de livraison. Un élan de solidarité qui facilite la vie en confinement, et surtout le travail du personnel de santé.