Au Kenya, les recettes générées par l’horticulture ont enregistré une légère baisse de 7 % à 142,7 milliards de shillings, soit 1,37 milliard $ au terme de l’année 2019.

Pour expliquer cette situation, les autorités mettent en avant une contreperformance réalisée par le segment des fleurs coupées. Dans cette catégorie qui fournit plus de 70 % des recettes horticoles, les entrées de devises ont chuté de 9 milliards à 104,4 milliards de shillings du fait des prix bas proposés aux enchères de fleurs aux Pays-Bas et en dépit d’une légère hausse des volumes à 173 700 tonnes.

En dehors des fleurs coupées, la valeur des expéditions de légumes a été aussi orientée à la baisse avec 8,3 % de moins qu’en 2018 (25 milliards de shillings). Les fruits sont les seuls produits ayant pu tirer leur épingle du jeu grâce à une progression de 2,8 % à 13,2 milliards de shillings avec en tête les avocats.

S’agissant des prévisions pour la filière en 2020, les perspectives ne sont pas reluisantes. En effet, le coronavirus qui sévit actuellement a déjà entraîné une annulation de presque toutes les commandes de fleurs coupées et le marché aux fleurs d’Aalsmeer, le plus grand au monde a fermé ses portes.

Pour rappel, le Kenya expédie chaque année plus de 85 % de sa récolte vers ce centre de vente aux enchères. La filière horticole représente plus de 30 % du PIB agricole du Kenya.

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