Laetitia  s’est confiée à Paris Match sur l’accord qu’elle a signé le 3 juillet dernier avec les avocats de Laura Smet concernant l’héritage de Johnny. Dans cette interview, la veuve du Taulier s’est dite apaisée, heureuse d’être parvenue à «renouer le dialogue». «Si on avait pu se mettre autour d’une table, avec de l’empathie et de la compassion, je suis sûre qu’on aurait pu régler le problème bien plus tôt. On se serait serrés dans nos bras et on aurait avancé. Maintenant, j’espère qu’on va le faire», a-t-elle notamment dit, réaffirmant pleine d’espoir cette main qu’elle tend depuis de longs mois.

Après la publication de l’interview de Paris Match, Laura Smet a contre-attaqué le même jour, ce mercredi 15 juillet 2020, au micro de RTL. Et les blessures restent toujours profondément vives pour l’actrice de 36 ans qui veut «rétablir certaines vérités». Pour Laura Smet, au-delà de l’accord qui a été signé avec Laeticia Hallyday, pas question de saisir la main tendue par cette dernière.

Les déclarations de l’une et de l’autre

Laura refuse de renouer avec Laeticia

«Ecoutez, là on est sur le un mètre de distance en ce moment s’il vous plaît, mais ça va plutôt être des kilomètres de distance entre moi et elle je pense, parce qu’il n’y aura jamais de paix possible. A partir du moment où elle a franchi cette ligne qui est de nous empêcher de dire au revoir à notre père – je parle pour moi en tout cas, je ne parlerai jamais pour David. (…) Je suis très contente qu’il y ait un accord de fait et qu’on passe à autre chose, je vais devenir maman, j’ai envie d’être sereine, je n’ai pas envie de me bagarrer plus longtemps que ça, ça ne me regarde pas (…) Je n’ai pas du tout envie de passer ma vie à m’occuper de cette histoire qui est quand même sordide. (…) Il y a de l’apaisement, mais la paix sûrement pas. En tout cas, au sein de cette famille. Entre mon frère et moi il n’y a aucun problème. Mais là on parle d’une famille recomposée qui n’est même plus une famille, puisque c’est une ex-famille. La famille recomposée c’est celle que j’ai aujourd’hui avec mon mari, mon beau-fils, mon frère, mes nièces, ma mère, enfin ça c’est la famille, c’est sanguin. Je ne souhaite aucun mal à Laeticia mais je souhaite qu’elle me laisse tranquille. Et qu’elle arrête de parler à ma place sur mon rapport avec mon père», a-t-elle dit.

Sur la santé et les dernières heures de la vie de Johnny : «Ce que je sais aussi, c’est qu’on n’a pas dit à mon père qu’il était en soins palliatifs et qu’il était toujours sous traitement. Mon père ne savait pas qu’il allait mourir. Donc vous voyez, je dis des choses qui sont quand même très intimes mais qui sont chez moi une déchirure que je ne pourrai jamais guérir», a affirmé Laura Smet sur RTL.

 

La lettre et le supposé manque de communication de Laeticia

«[Johnny] était un père aimant qui aimait ses quatre enfants pareil, il n’y avait pas de plus ou moins, il aimait sa femme, il a aimé ma mère en tant qu’amie jusqu’à la fin. Le problème qui s’est passé, c’est qu’elle a commis l’irréparable et nous empêchant de le voir. C’est compliqué à accepter. (…) Le jour de la Madeleine, je n’étais pas au courant qu’il fallait partir à Saint-Barthélemy le lendemain, je n’étais au courant de rien. J’ai dû même passer par l’Elysée pour essayer de rétablir certaines choses, parce que tout me tombait dessus», a dit l’actrice à RTL.

Sa lettre : «Ce qui m’a fait du mal, c’est que j’en ai marre qu’on parle à la place de mon père qui n’est plus là. (…) Lorsque mon père est décédé, j’ai écrit cette lettre ouverte (…) j’ai fait plusieurs tentatives pour rentrer en contact avec Laeticia et ses conseillers et je n’ai jamais eu de réponse de sa part, que ça soit pour des demandes, des explications (…) pour qu’on puisse parler. J’ai toujours reçu une forme de non-recevoir. Je n’ai pas pu accéder à quoi que ce soit qui venait de la femme de mon père. Notre entente n’était pas vraie depuis des années», a dit Laura Smet.

 

L’accord sur le testament, le droit moral et le droit financier

«Je ne parlerai pas de l’accord aujourd’hui parce qu’il y a une clause de confidentialité (…). Mais en ce qui concerne le testament de mon père (…) ce que je sais, c’est qu’on parle d’une évasion fiscale… Je ne vais pas mentir là-dessus, les gens le savent maintenant. Et que mon père a été très très mal conseillé à la fin de sa vie. Et que les cancers, on se les fabrique, voilà. (…). Je ne sais pas si [Laeticia] confond le droit moral et le droit financier. Moi le droit moral je l’ai. David aussi, Jade aussi, Joy aussi. Le droit financier c’est autre chose. Le droit moral je pourrai toujours dire oui ou non. Je n’ai pas très envie que mon père devienne un manège d’EuroDisney toute sa vie et j’espère que ses fans, que les gens qui l’aiment, pourront toujours revoir ça. Le droit financier c’est autre chose effectivement, et non. Mais ce n’est pas mon problème», a dit Laura Smet sur RTL.

Laeticia Hallyday a réaffirmé cette semaine qu’elle était propriétaire de l’essentiel des droits musicaux de Johnny. «[Laura et David] n’héritent pas du droit moral mais j’exercerai cette mission dans le dialogue. Je suis la gardienne de la mémoire de mon mari, comme il l’a voulu. Sur ce point, ses dernières volontés sont respectées», a-t-elle déclaré. Elle a aussi confirmé que Laura Smet disposait des droits de la chanson qui porte son nom et que David Hallyday bénéficiait des droits d’interprète des deux albums sur lesquels il a travaillé avec Johnny, «Sang pour sang» et «Cadillac».