L’image a déjà fait le tour du monde. Celle de Rafael Nadal en larmes à l’heure où Roger Federer, son éternel rival, faisait ses adieux au circuit ATP, vendredi soir à l’O2 Arena. “Je suis une personne assez sensible et ça ne me dérange pas de pleurer. Pleurer, c’est bien aussi parfois. Vous devez abandonner ces émotions”, a réagi l’Espagnol une fois sorti du court londonien.
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Entre ces deux montres du tennis s’est nouée au fil des années et de leurs confrontations directes raquette en main, bien au-delà d’un profond respect, une sincère amitié. “Roger qui quitte le circuit, c’est une partie de moi qui s’en va avec lui, parce que tous les moments où il a été à côté ou face à moi ont été des moments importants de ma vie”, a expliqué le Majorquin.
“Très fier et très heureux qu’on finisse comme amis…”
On imagine assez mal Lionel Messi être aussi ému le jour où Cristiano Ronaldo, de deux ans son aîné, raccrochera les crampons. Mais Federer et Nadal ont une relation spéciale qui dépasse le cadre de leur sport: “Je suis arrivé sur le circuit et il a toujours été devant, le gars à battre. Il y a eu une grande rivalité mais toujours un énorme respect avec nos familles, nos teams, jamais de gros problèmes.”
Aussi “Rafa” ne pouvait-il pas manquer ce jour si spécial pour le Suisse. “C’était important pour moi parce que je savais que c’était important pour lui, a-t-il déclaré. Nous avons une relation personnelle très étroite.” Il a fallu un peu de temps pour que ces deux-là s’apprécient réellement, mais “on a compris qu’au final, on a beaucoup de points communs, la même approche de la vie”.
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“Sur le court, nous avons des styles opposés et c’est ce qui a fait de notre rivalité une des plus grandes et des plus intéressantes mais sur le plan personnel, nous ne sommes pas si différents, a poursuivi l’Espagnol. On peut parler ensemble, librement, on se sent en confiance. C’est beau après tout ce qu’on a partagé, je suis très fier et très heureux qu’on finisse comme amis…”