La nouvelle est tombée ce lundi. Un peu plus de deux ans après son arrivée sur le banc du Stade Rennais (décembre 2018), Julien Stéphan a présenté sa démission à ses dirigeants qui l’ont acceptée. Fort d’un premier trophée apporté à son club depuis quarante-huit ans (Coupe de France 2019) et une qualification inédite en Ligue des champions obtenue en fin de saison dernière, Julien Stephan n’a pas démérité. Mais cette année, le club a brusquement régressé.

La première raison liée à ce manque de résultats s’explique par une campagne de recrutement clairement manquée. Le départ d’Edouard Mendy à Chelsea n’a pas été compensé par un Alfred Gomis trop inconstant devant sa cage. Quant aux offensifs Jérémy Doku, Sehrou Guirassy et Martin Terrier, ils n’ont pas été à la hauteur des attentes placées en eux par les recruteurs bretons. Il ne faut pas non plus oublier l’épisode Raphinha, vendu à Leeds alors qu’il voulait demeurer à Rennes.

Enfin, les habituelles forces vives que représentaient, l’année dernière encore, Damien Da Silva et Eduardo Camavinga ne sont pas vraiment au rendez-vous cette saison. Montagnes russes Deuxième raison de l’échec de Julien Stephan, l’irrégularité criante de son équipe. Après un départ encourageant avec sept matchs sans défaite (4 victoires et 3 nuls), Rennes a enchaîné une triste série de neuf revers, entrecoupée d’un maigre succès et d’un petit nul. A la mi-décembre, nouvelle embellie avec à nouveau sept matchs sans revers (5 victoires et 2 nuls).

Et puis, de la fin janvier jusqu’à ce fameux lundi 1er mars, la dégringolade illustrée par sept matchs sans succès (5 défaites et 2 nuls). De quoi chuter au neuvième rang du classement et se retrouver à trois points de l’Europe (mais avec un match en moins).

Tout n’est donc pas à jeter pour Julien Stephan et le Stade Rennais, mais la formation bretonne va devoir au plus vite réenclencher la marche avant pour ne pas laisser échapper une qualification européenne en fin de saison. Une source de financement que ne peut pas négliger le club du président Holveck.