La dépénalisation de l’homosexualité au Gabon a été adoptée lundi par le Parlement, après trois semaines de débats. Cette décision historique est saluée par la discrète communauté homosexuelle et par plusieurs associations mais fortement critiquée par une partie de l’opinion publique.

La nouvelle continue de faire la une de la presse au Gabon, et le buzz sur les réseaux sociaux. La dépénalisation de l’homosexualité a été adoptée, lundi 29 juin, par le Sénat gabonais, après trois semaines de débats houleux. L’Assemblée nationale avait aussi voté en ce sens le 23 juin. Cette décision historique du parlement a été saluée par la discrète communauté homosexuelle et par plusieurs associations.

Depuis un amendement du code pénal voté au Sénat gabonais en juillet 2019, l’homosexualité était une “atteinte au mœurs” passible de six mois de prison et d’une amende de 5 millions de francs CFA (7 600 euros).

La modification de la loi portée par le Premier ministre Julien Nkoghe Bekale, à peine un an après son adoption, est vécue comme une trahison et une injure par une partie de l’opinion publique. Les opposants affirment que le vote des parlementaires est loin de refléter l’opinion de la majorité des Gabonais.