Invitée de Culture Médias sur Europe 1, Lara Fabian est revenue sur la conception de sa chanson “Nos cœurs à la fenêtre”, écrite au début du confinement et diffusée le 10 avril sur les réseaux sociaux. Les bénéfices sont reversés à quatre organismes de santé en France, en Italie, au Canada et en Belgique.

Le confinement concerne plus de la moitié de l’humanité, mais certainement pas la créativité des artistes. Depuis plusieurs semaines, pour aider les personnels soignants qui luttent contre le Covid-19, de nombreuses initiatives ont été lancées ou soutenues par des artistes francophones. Mi-avril, Joyce Jonathan était venue sur notre antenne pour promouvoir le collectif #ProtègeTonSoignant, qui appelle au don et aide les hôpitaux en manque de matériel.

Au micro d’Europe 1 mercredi, la chanteuse Lara Fabian a expliqué à Philippe Vandel comment elle a eu le déclic pour écrire Nos cœurs à la fenêtre, une chanson qui a été vue et écoutée plus d’un demi-million de fois sur Youtube, et qui rend hommage aux soignants.

“Un élan issu de cette émotion vécue au moment du confinement général”

Confinée à Montréal, Lara Fabian a réellement eu conscience de la gravité de la crise sanitaire le 11 mars, lorsqu’en rentrant de l’école, sa fille lui a parlé du Covid-19. “C’était le premier jour du confinement pour les Italiens”, raconte la chanteuse.

On a été témoin de ce moment où ils se sont mis littéralement ‘cœur à la fenêtre’ et ont chanté l’hymne national. Ça m’a bouleversé de voir à quel point l’humanité peut être résiliente, à quel point elle pouvait trouver, même dans les périodes d’obstacles ou de défi, une façon de se mettre en lien“, explique-t-elle.

Bouleversée, Lara Fabian travaillait déjà sur un autre projet, mais “quand Moh Denebi a vu mon émotion, quand il a vu mon cœur se décomposer, il m’a dit ‘viens, on va écrire quelque chose'”, explique la chanteuse. “On s’est installé, j’ai appelé Elodie Hesme et tous les trois on s’est connectés pour écrire Nos cœurs à la fenêtre, qui est un élan issu de cette émotion vécue au moment du confinement général”.