La clarification est apportée, et le dossier va peut-être pouvoir se décanter. Alors qu’il avançait dans l’ombre jusqu’à maintenant, le prince cambodgien – il n’est pas le prince héritier, et tenait à le faire savoir – Norodom Ravichak s’est exprimé publiquement concernant l’intention de rachat de l’ASSE qu’on lui prête depuis quelques jours à Saint-Etienne. “Il est exact que je me suis porté officiellement candidat à la reprise de l’AS Saint-Etienne”, a-t-il déclaré à RFI, confirmant ainsi les informations de RMC Sport. Le club de l’AS Saint-Etienne lui est “très cher”, assure-t-il.

“Permettre à Saint-Etienne de retrouver sa splendeur”
Je suis passionné par le football et j’ai grandi en m’enthousiasmant pour le championnat français et bien sûr pour l’équipe de France, précise Norodom Ravichak. C’est ainsi que j’ai toujours eu une affection particulière pour l’ASSE qui occupe une place à part parmi les très grands clubs de l’hexagone. Grâce à mes divers réseaux d’affaires, j’ai pu rencontrer des personnalités du monde du football et de fil en aiguille prendre connaissance du projet de vente de l’ASSE il y a quelques mois. Mon but aujourd’hui est de prendre soin de Saint Etienne et de tous ceux qui œuvrent pour que ce club retrouve la place qui est la sienne dans le football français et européen.

Dominés par Bordeaux (1-2) le week-end dernier en Ligue 1, les Verts sont sur une série de trois défaites de rang et restent collés dans le bas de tableau, au 19e rang (3 points) après la 6e journée du championnat de France. Le prince cambodgien promet de s’investir à long terme dans ce projet, accompagné de “partenaires solides” qu’il présentera “le moment venu”. “Si nous nous entendons, j’apporterai des moyens suffisants pour réaliser ces ambitions et permettre à Saint Etienne de retrouver sa splendeur”, annonce-t-il encore.

Un dépôt de garantie de 100 millions d’euros aurait été déposé auprès du cabinet de conseil KPMG. Le 13 avril dernier, les présidents de l’AS Saint-Etienne Roland Romeyer et Bernard Caïazzo, à la tête de l’ASSE depuis 2004, annonçaient la prochaine vente du club stéphanois dans une lettre ouverte au Progrès. Le cabinet KPMG avait été choisi par les deux dirigeants pour “sélectionner le meilleur investisseur et de veiller à ce que ce nouvel actionnaire dispose des moyens adéquats pour faire grandir le club, garantir l’emploi et perpétuer son identité”.