Cristiano Ronaldo, Zlatan Ibrahimovic, Paulo Dylaba… Tous les joueurs de la Serie A arboraient un trait de peinture rouge sur leur visage, ce week-end lors de la huitième journée. Les arbitres se sont aussi joint au mouvement. Une initiative prise pour lutter contre les violences faites aux femmes, à laquelle une journée internationale sera consacrée mercredi.

La Ligue, avec WeWorld Onlus, a conçu la campagne identifiée sous le nom #unrossoallaviolenza (un rouge contre la violence), “rappelant le carton rouge pour exorciser, avec toutes les femmes victimes de violence, la peur qu’elles éprouvent chaque jour”.

Plusieurs anciens joueurs ont apporté leur témoignage pour soutenir cette initiative à l’instar des anciens internationaux Alessandro Del Piero, Marco Materazzi ou Bernardo Corradi. Plusieurs joueurs en activité ont diffusé le message sur les réseaux sociaux.

Il s’agit de la quatrième édition de la campagne #unrossoallaviolenza. “En Italie et dans le monde, une femme sur trois est victime de violence, indique le communiqué. La violence est subtile et silencieuse et elle n’est pas facile à voir. La campagne cette année prend un sens encore plus important cette année. Les femmes ont payé un prix très élevé dans cette crise. Certaines ont perdu leur emploi, d’autres ont dû tout maintenir en équilibre sur leurs épaules. Beaucoup ont été forcées de rester à la maison avec leurs agresseurs. Pendant le confinement, dans le monde, près de 25.000 cas de violence supplémentaires ont été enregistrés tandis qu’en Italie, le nombre de demandes d’aide a augmenté de 119%.”

“Le phénomène de la violence contre les femmes prend des contours de plus en plus dramatiques et inacceptables, a ajouté le président de la Ligue de Serie A Paolo Dal Pino. Grâce à notre initiative, nous avons réussi ces dernières années à sensibiliser à ce drame. Je remercie les joueurs et les arbitres, leur témoignage va nous aider à impliquer un nombre encore plus grand de supporters pour construire une société sans stéréotypes et où il n’y a pas de place pour la violence.”