Caroline Garcia, qui a arraché sa qualification pour le deuxième tour lundi face à Wang Xiyu (7-6 [4], 4-6, 6-4), a avoué sa satisfaction de ne pas s’être énervée, ce qui lui faisait défaut lors de ses derniers matches.

« Il y avait beaucoup de vent. Comment avez-vous géré cela lundi ?

Il y avait énormément de vent aujourd’hui (lundi), comme depuis pas mal de jours à Paris, au final. On a un beau ciel bleu mais du vent, mais c’est plutôt agréable. C’était un gros premier tour. Cela s’est joué à quelques points. Cette joueuse (Wang Xiyu) a des qualités et produit un bon jeu agressif. Il a fallu rester calme et saisir le peu d’occasions que j’ai eues. Je suis contente sur l’attitude : j’ai réussi à rester calme et positive, point qui m’avait coûté ces derniers temps, et j’ai su saisir mes petites opportunités. En tout cas, cela a été une super ambiance.

L’attitude, l’état d’esprit positif. L’adversaire était une fille qui a fait un bon match. Il a fallu accepter qu’elle mette des coups gagnants, des aces. Les conditions n’étaient pas évidentes. J’étais toujours prête à saisir les opportunités que je pouvais avoir par rapport au match. Je n’ai pas super bien servi, mais je n’ai pas eu trop de premières balles. J’ai réussi à m’en sortir quand même. Ce manque de premières balles ne m’a pas affectée, ce qui est un bon point.

Comment avez-vous abordé ce premier tour avec ce nouveau statut ?

C’est sûr, énormément de choses ont changé en 12 mois, dans le bon sens. C’est très agréable depuis que je suis arrivée à Paris et ici à Roland-Garros, j’ai reçu beaucoup d’énergie positive et d’encouragements du public. Forcément, c’est beaucoup d’énergie pour moi. J’essaie de prendre ça. C’est une chance. C’est sûr que ce n’est pas le même statut, mais après, ça, c’est une étiquette qu’on me met sur le dos. J’essaie d’être la même joueuse, la même personne et de profiter au maximum. J’essaie de jouer le jeu que j’aime jouer et de progresser là-dessus.

Qu’avez-vous pensé du soutien du public ?

Le public a plutôt bien réagi dans les moments importants et lorsque j’ai demandé son soutien. J’en suis reconnaissante. »