Position du Kamasutra la plus classique et la plus pratiquée s’il en fut, le missionnaire a parfois la réputation d’être trop plan-plan. Qu’à cela ne tienne ! Voici quelques manières – vraiment – simples de rendre le missionnaire plus épicé, toujours sans se fatiguer.

La position de base

Le missionnaire permet de se livrer à un amour romantique, doux, les yeux dans les yeux, ou, contrairement aux idées reçues, à une passion plus torride et brusque. Monsieur modulera pour cela l’intensité et la vitesse de ses coups de reins en fonction de l’effet recherché. Madame prendra soin d’incliner son bassin de différentes manières et de se montrer tantôt passive, tantôt active.
La femme est allongée sur le dos, cuisses écartées. L’homme se place au-dessus d’elle, en appui sur ses mains. Une position reposante pour la femme. Mais nous allons voir qu’il n’est pas question de faire l’étoile de mer, à travers ces 6 missionnaires améliorés.

 

Le tigre

Dans la position du tigre, la femme replie ses jambes vers elle et les pose à la pliure du bras de l’homme, face antérieure du coude. Ce changement paraît anodin, mais il permet une pénétration plus profonde. L’homme, dégagé de l’étau habituel de nos jambes, a une liberté de mouvement plus importante.
Le fait que les cuisses soient relevées empêche toute caresse et baisers. Une position qui ne conviendra pas aux vrais romantiques, mais qui ne sera pas pour déplaire aux plus sauvages. On peut voir son partenaire, le fixer dans les yeux, mais pas le toucher. Vraiment frustrant et, forcément, terriblement excitant.

Le roseau

Ici, on garde toujours la configuration du missionnaire (l’homme au-dessus pénètre la femme en-dessous, installé entre ses cuisses), mais on se fait moins passive. Souplesse et endurance vous seront nécessaire.
La femme, allongée sur le dos, s’appuie sur la pointe de ses pieds et ses épaules pour parvenir à soulever les fesses (à la manière d’un demi pont arrière, où ce ne sont pas les mains qui servent d’appui, mais les épaules et le haut du dos). L’homme se met alors à genoux entre les cuisses de la partenaire et soutient ses fesses. Pour plus de facilité, il peut laisser reposer les cuisses de son amante sur les siennes.

 

La pieuvre

La pieuvre est la version débutante du roseau. Le but, là encore, est de soulever le bassin, pour une pénétration plus profonde et une liberté de mouvement accrue. Mais plus besoin de prendre appui sur la pointe des pieds.
L’homme se met à genoux, entre les cuisses de sa partenaire. La femme enroule l’homme avec ses jambes et ferme cet étau en croisant ses pieds. Elle hisse alors ses fesses sur le haut des cuisses de son amant.
Puisque la femme tient toute seule, comme une grande, monsieur a les mains libres. Mais plus pour longtemps ! Encouragez-le à vous prodiguer papouilles et caresses, les yeux dans les yeux.

Le lotus

La position du lotus est assez acrobatique et difficile à tenir dans la longueur. Mais elle surprendra votre compagnon et vous fera passer pour une experte du sexe.
Assise, installez-vous en position de lotus : d’abord en tailleur, vous posez ensuite votre cheville gauche sur votre cuisse droite, et votre cheville droite sur votre cuisse gauche. Puis, basculez sur le dos. Votre amant n’aura plus qu’à se mettre à 4 pattes, les bras autour de votre corps, et à se glisser entre vos cuisses.
A noter : si vous ne parvenez pas à réaliser un lotus, vous pouvez également faire cette position en tailleur.

L’Indra

La position de l’Indra ne peut être faite que si l’homme n’est pas rebuté par les pieds. Car les vôtres viendront se coller à son torse.
Comme en missionnaire, allongez-vous sur le dos. Relevez ensuite vos jambes, pliées, vers vous, jusqu’à ce que vos cuisses touchent votre poitrine. Serrez-les bien, pour plus de sensation. Cela devrait surélever un peu vos hanches. Votre partenaire se met à genoux, fesses posées sur les talons. Il fait alors glisser votre bassin jusque sur le haut de ses cuisses. Vos pieds sont alors posés à plat sur le haut de son torse.