Maintenant que les moins de 65 ans peuvent se faire vacciner, Olivier Véran, en déplacement dans un centre de vaccination de Melun (Seine-et-Marne), a reçu ce lundi matin sa première injection contre le coronavirus. Le ministre de la Santé, qui est aussi médecin et se rend chaque jour ou presque auprès des soignants, a reçu la première dose d’AstraZeneca. Le vaccin anglo-suédois, développé avec l’université d’Oxford, a été autorisé par la Haute autorité de Santé mardi dernier. Il est disponible depuis ce week-end en France pour les soignants, les sapeurs-pompiers et les aides à domicile de moins de 65 ans.
Pour justifier ce geste, l’entourage du ministre a expliqué au Parisien qu’il s’agissait de « montrer l’exemple et rassurer les personnes réfractaires au vaccin ».
A la sortie du centre de vaccination, situé dans l’hôpital de Melun, le ministre a expliqué que 270 000 doses d’AstraZeneca avaient été livrées samedi à cent établissements en France, et que 300 000 allaient arriver dans deux jours, une bonne nouvelle qui nous permet de protéger ceux qui soignent ». « Nous aurons quelque deux millions de doses d’AstraZeneca au cours du mois de février », a-t-il ajouté un peu plus tard.
Etant moi-même soignant de moins de 50 ans, j’ai accepté de recevoir la première injection. J’invite tous les soignants à le faire », a-t-il assuré, ajoutant porter le masque, continuer à se laver les mains au gel hydroalcoolique, « bref je ne relâche pas la vigilance ». D’ici neuf à douze semaines, Olivier Véran viendra recevoir sa seconde dose de vaccin. « D’ici là j’aurai peut-être plaisir à inaugurer le nouvel hôpital de Melun », a-t-il conclu.