Cuir d’ananas, de champignon ou de raisin… Le cuir vegan a une multitude d’origine. Petit éclairage.

Il a de plus en plus de succès, mais qu’est-ce qui se cache derrière ce textile ? Cette alternative au cuir animal doit d’abord répondre à deux critères : d’une part, garantir l’absence de tout ingrédient d’origine animale dans sa composition et, d’autre part, n’avoir pas engendré d’essais sur des animaux vivants lors de sa fabrication.

Quelles sont les différentes origines du cuir vegan ? La plus connue, mais aussi celle qui a malheureusement le plus d’impact sur l’environnement, est le cuir synthétique, souvent conçu à partir de plastiques recyclés et composé de fibres non tissées coagulées dans une résine telle que le polyuréthane.

Plus respectueux de la planète, les substituts au cuir à base de liège et de caoutchouc ainsi que d’autres matières ayant pour base des végétaux : le cuir d’ananas (Piñatex), le cuir d’eucalyptus, le cuir de champignon (Muskin), le cuir de raisin (Vegea) ou encore le cuir de pomme (Apple Skin).

L’écocuir artificiel, créé à partir de fibres naturelles comme le lin ou le coton mélangé à du maïs, du soja et des huiles végétales, est également en cours de développement, tout comme le cuir de kombucha (thé fermenté), dernier-né dans l’esprit des chercheurs, qui est actuellement testé afin de pouvoir être commercialisé. Autant dire que le cuir vegan n’a pas fini de nous surprendre et de se réinventer !